« Morvillars et la Grande Guerre » : textes des élèves de l’école primaire de Morvillars

Les élèves de l’école primaire de Morvillars ont travaillé, sous l’autorité d’Estelle Aghina et de Sylvie Pierre (professeurs des écoles) sur divers thèmes, dans le cadre d’un projet « Morvillars et la Grande Guerre ».

Ils se sont approprié des personnages et des lieux. Puis, ils ont recherché diverses informations dans une documentation pédagogique adaptée à leur âge. Enfin, ils ont rédigé des textes qui commencent tous par « Je suis… » ou « Je m’appelle… ».

Ces textes sont rassemblés ci-dessous. Ils ont été lus devant les caméras des étudiants en audiovisuel du lycée Viette de Montbéliard. Ils seront lus, à nouveau, lors des cérémonies patriotiques au monument aux morts et à la nécropole de Morvillars.

Ce travail, qui a duré plusieurs mois, est exemplaire de l’implication des enfants et de leurs enseignantes dans l’évocation de la guerre 1914/1918 à Morvillars, dans le devoir de mémoire, dans la connaissance de l’histoire locale, dans le respect des soldats de la Grande Guerre morts pour la France.

Que les élèves de l’école primaire de Morvillars soient, ici, félicités pour leur travail en tout point remarquable.

Le caporal Jules André Peugeot : 1er tué de la guerre 14/18

Je m’appelle Jules André Peugeot, je suis né à Etupes le 11 juin 1893.

Je voulais être instituteur mais je suis envoyé à Joncherey en tant que caporal de l’armée française, en avril 1914.

Avec mon escouade, le 2 août 1914, je fais barrage à un groupe de 8 personnes, dont Camille Mayer, un jeune alsacien de 20 ans, commandant d’une escouade allemande.

Il tire 3 balles, la 2ème m’est fatale. Mais avant de mourir, j’ai le temps de tirer dans le ventre de Camille Mayer, qui meurt peu de temps après, d’une autre balle dans la tête, tirée par un de mes congénères.

Je suis la 1ère victime de cette guerre, qui va durer quatre ans et qui débute le lendemain de ma mort.

Après mon décès, je reçois la médaille militaire.

Mon corps est inhumé à Etupes dans le Doubs.

 

Rédigé par Eliott Lemaire (CM2)

La lanterne des morts

Je suis la lanterne des morts du cimetière militaire de Morvillars.

Je suis la réplique des édifices construits au Moyen-Âge, vers le XIIème siècle.

J'ai une forme de tour généralement creuse. A mon sommet, il y a trois ouvertures au centre desquelles une lumière brille.

Cette flamme est supposée guider les défunts. Désormais, elle sert de Lampe du Souvenir.

Malheureusement pour moi, elle n’éclaire plus aujourd’hui.

Je suis en grès rouge des Vosges tout comme mon socle. Je suis haute de 8 mètres avec une base carrée de 1.20 m de côté.

J’ai mon sosie à Douaumont près de Verdun.

 

Rédigé par Anthony Naegely (CM2) aidé par les enseignantes.

L’ambulance du Vieux château

Je suis le vieux château de Morvillars.

L'homme qui décide de ma construction est Armand Viellard. Mon architecte, un belfortain nommé, Fleury de la Huissinière m’édifie de 1872 à 1878.

Pendant la première guerre mondiale, je sers « d'ambulance du vieux château », puis je prends le numéro "d'hôpital auxiliaire 31". Les hommes gravement blessés au crâne, aux yeux, au thorax sont transportés dans mes salles. Une équipe d'infirmières de la SBM (secours aux blessés militaires) les soigne. Je suis dirigé par Mme Louise Vieillard pendant trois ans, avec le plus grand dévouement et la plus grande générosité.

En 1917, je reçois la visite de M. Justin Godart, sous-secrétaire d’état du service de santé. L’épouse de mon propriétaire reçoit la médaille d'or des épidémies.

En 1918, le général en chef Pétain accompagné du général de Boissoudy, commandant de la 7ème armée, vient visiter mes installations sanitaires. Le maréchal Pétain cette fois, revient chez moi du 24 août au 7 septembre 1944.

Je suis racheté par la commune de Morvillars en 1960 pour accueillir le collège.

Dans les années 2000, je sers au périscolaire de l’école primaire.

Au premier trimestre de l’année scolaire 2013-2014, j’abrite les classes de CE1-CE2, CM1-CM2 pendant les travaux de l’école. Aujourd’hui j’existe toujours et plusieurs associations fonctionnent encore sous mon toit.

 

Rédigé par Arthur Breschbuhl (CM2)

Le docteur Lucien Laby

Je m'appelle Lucien Laby.

Je suis né le 1er juillet 1892. En 1914, je suis élève à l'Ecole du Service de santé militaire de Lyon.

Je passe les premières années du conflit dans les tranchées, comme médecin au 6ème bataillon du 294ème régiment d’infanterie. Les conditions d’exercice sont extrêmement difficiles, atroces (froid, danger, manque de matériel aseptisé, afflux incessant de blessés graves…).

En novembre 1917, je suis affecté à l’ambulance chirurgicale automobile 15 de Morvillars, au château Louis Viellard. J’y travaille en alternance avec l’hôpital d’évacuation, nouvellement construit, en baraquements de bois.

Le contraste est alors saisissant avec mes anciennes méthodes de travail sur le front : je suis loin du danger, j’apprécie l’efficacité des structures médicales, j’utilise des pansements propres, je travaille avec des pinces aseptisées. J’opère chaque jour pour enlever des projectiles que j’ai préalablement localisés à l’aide d’un écran radioscopique.

Quand je n’opère pas, je me déplace dans la région de Morvillars (Delle, Grandvillars, Belfort, Montreux…)

Le samedi 8 décembre 1917, je vais en automobile à Montbéliard avec des collègues. Au retour, je m’arrête au château de Morvillars. Je suis choqué par toute cette beauté, il y a un tapis de fleurs, de la musique, des femmes. C’est inouï la différence entre le mode de vie du château et celle des tranchées. Je suis mal à l’aise de me retrouver parmi « les embusqués » de l’arrière, qui continuent à vivre en oubliant les atrocités de la guerre. Je me promets de ne plus y remettre les pieds !

Du 19 au 22 décembre 1917, je dessine pour décorer, avec humour, ma salle de pansements à Morvillars.

Le jeudi 31 janvier 1918, une lettre m’annonce que j’ai enfin la médaille militaire. Comme je suis heureux en lisant les compliments qui me sont adressés : « modèle de courage et de dévouement, zèle, sang-froid et calme imperturbable ». Je reçois ma médaille à Mollans près de Lure, le 22 février 1918. Je suis très ému de revoir mes anciens camarades de bataillon.

En avril 1918, je découpe des silhouettes en carton pour mon théâtre d’ombres à l’ambulance chirurgicale. Je fais des séances de théâtre presque chaque jour. Je mets en pièce « le défilé des membres de l’ACA 15 » (ambulance chirurgicale automobile 15). On s’amuse beaucoup.

Du vendredi 3 mai au mercredi 8 mai, nous opérons chaque jour.

Le jeudi 9 mai, j’apprends à conduire au cours d’une balade à Montreux.

Dimanche 19 mai, jour de Pentecôte, nous organisons avec les copains de l’hôpital une équipe de waterpolo dans le canal.

Le jeudi 30 mai 1918, alors que je suis en permission, je me retrouve alité, grippé, avec 39° de fièvre. Je fais des malaises. Je suis contrôlé par la suite par des médecins militaires.

Le 11 juin, je rentre de permission à Morvillars. Ma mutation est arrivée, je dois rejoindre l’hôpital de Belfort le 20 juin.

Le mardi 18 juin, avant mon départ, je me fais opérer des amygdales. Mon état se dégrade, je ne peux pas reprendre le travail.

Du 20 au 30 juin, je passe un séjour épatant au château : promenade dans le parc avec les infirmières, revue d’ombres chinoises…

Le lundi 1er juillet, ma convalescence est achevée, je rejoins mon nouveau poste à l’hôpital militaire de Belfort, comme anesthésiste.

Le jeudi 4 juillet, jour de la fête américaine, je tombe brusquement malade, avec 40° de fièvre. Je suis admis à mon tour à l’hôpital, installé à l’école Sainte-Marie de Belfort. On croit à une pneumonie, puis on parle de « grippe espagnole ». Ma fièvre persiste jusqu’au 23 juillet.

Le 26 juillet, je réussis avec succès, à l’hôpital d’évacuation de Belfort, l’examen pour passer au grade de médecin major.

Le dimanche 10 novembre 1918, je suis de garde à l’hôpital quand j’apprends de manière « officieuse » à 21h30, que l’armistice est signé.

Enfin ! C’est la victoire !

Après le défilé du 14 juillet 1919 à Paris, je referme mon journal de guerre et mes carnets de santé. A la fin du conflit, je reprends mes études à l’école militaire de Lyon, puis je m’installe comme médecin dans l’Aisne.

Je participe à la seconde guerre mondiale et je deviens officier de la Légion d’Honneur en 1952.

 

Plus tard, ma petite fille décide de publier mes carnets de guerre sous le titre « les carnets de l’Aspirant Laby, Médecin dans les tranchées ».

 

Rédigé par Thomas Prenat et Mme Pierre d’après des extraits des «carnets de l’Aspirant Laby »

Le docteur Lucien Laby (2ème texte)

Je m'appelle Lucien Laby.

Je suis né le 1er juillet 1892. En 1914, je suis élève à l'Ecole du Service de santé militaire de Lyon.

Je passe les premières années du conflit dans les tranchées, comme médecin au 6ème bataillon du 294ème régiment d’infanterie. Les conditions d’exercice sont extrêmement difficiles, atroces (froid, danger, manque de matériel aseptisé, afflux incessant de blessés graves…).

En novembre 1917, je suis affecté à l’ambulance chirurgicale automobile 15 de Morvillars, au château Louis Viellard. J’y travaille en alternance avec l’hôpital d’évacuation, nouvellement construit, en baraquements de bois.

Le contraste est alors saisissant avec mes anciennes méthodes de travail sur le front : je suis loin du danger, j’apprécie l’efficacité des structures médicales, j’utilise des pansements propres, je travaille avec des pinces aseptisées.

J’opère chaque jour pour enlever des projectiles que j’ai préalablement localisés à l’aide d’un écran radioscopique.

Quand je n’opère pas, je me déplace dans la région de Morvillars (Delle, Grandvillars, Belfort, Montreux…)

Le samedi 8 décembre 1917, je vais en automobile à Montbéliard avec des collègues. Au retour, je m’arrête au château de Morvillars. Je suis choqué par toute cette beauté, il y a un tapis de fleurs, de la musique, des femmes. C’est inouï la différence entre le mode de vie du château et celle des tranchées. Je suis mal à l’aise de me retrouver parmi « les embusqués » de l’arrière, qui continuent à vivre en oubliant les atrocités de la guerre. Je me promets de ne plus y remettre les pieds !

Le jeudi 4 juillet, jour de la fête américaine, je tombe brusquement malade, avec 40° de fièvre. Je suis admis à mon tour à l’hôpital, installé à l’école Sainte-Marie de Belfort. On croit à une pneumonie, puis on parle de « grippe espagnole ». Ma fièvre persiste jusqu’au 23 juillet.

Le 26 juillet, je réussis avec succès, à l’hôpital d’évacuation de Belfort, l’examen pour passer au grade de médecin major.

Le dimanche 10 novembre 1918, je suis de garde à l’hôpital quand j’apprends de manière « officieuse » à 21h30, que l’armistice est signé.

Enfin ! C’est la victoire !

Après le défilé du 14 juillet 1919 à Paris, je referme mon journal de guerre et mes carnets de santé.

A la fin du conflit, je reprends mes études à l’école militaire de Lyon, puis je m’installe comme médecin dans l’Aisne.

Je participe à la seconde guerre mondiale et je deviens officier de la Légion d’Honneur en 1952. Je décède en 1982, à l’âge de 90 ans.

 

Plus tard, ma petite fille décide de publier mes carnets de guerre sous le titre « les carnets de l’Aspirant Laby, Médecin dans les tranchées ».

 

Rédigé par Thomas Prenat et Mme Pierre d’après des extraits des « carnets de l’Aspirant Laby »

Le soldat Ben Hamza Ahmed

Je m’appelle Ben Hamza Ahmed.

Je suis né en Algérie à Djelfa, en 1893. Je suis appelé pour combattre auprès des Français pendant la Grande Guerre. Je participe au conflit en tant que tirailleur du 3ème régiment de marche.

Le 28 août 1918, je suis blessé et transporté à l’hôpital de Morvillars.

Je suis ensuite décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avant ma mort qui survient le 4 avril 1918, du fait de la gravité de mes blessures.

Je suis enterré au cimetière militaire de Morvillars.

 

Rédigé par Manon Hegelen (CM1)

L'Hôpital d'Origine des Etapes : H.O.E.

Je suis l 'HOE : l'Hôpital d'Origine des Etapes, sous-entendu des étapes en convois ferroviaires.

Ma construction commence à Morvillars en avril 1917. Je me développe progressivement sur la route reliant Morvillars à Froidefontaine.

Je suis constitué de baraquements en bois et mon quai d'embarquement est raccordé à la voie ferrée, à partir du passage à niveau entre Morvillars et Bourogne.

Je suis opérationnel à partir de juillet 1917.

Je fonctionne avec d'autres structures sanitaires, comme l'ambulance du château Viellard, l'hôpital chirurgical aménagé dans le petit séminaire de Bourogne, le "dépôt d'éclopés" installé dans la tuilerie de Froidefontaine.

Je comprends :

- un centre de récupération et de triage.

- un quartier d’hospitalisation. - un quartier d’évacuation

- un quartier de services spéciaux (bureau, magasins, bains, dépôt mortuaire…)

Dès leur arrivée, entre mes murs, les malades et les blessés sont triés et répartis en trois catégories :

- les intransportables

- les éclopés

- et les autres blessés ou malades dirigés sur le quartier d’évacuation, où ils sont classés en fonction de leur degré de blessure.

Je suis prévu pour une capacité d’accueil de 2000 places.

Le premier blessé entre le 14 septembre 1917.

Durant le printemps et l’été 1918, une grosse épidémie de grippe, prémices de la pandémie de grippe espagnole se développe parmi mon personnel de santé et les soldats.

Je suis finalement transféré à Héricourt le 31 juillet 1918. J’ai donc fonctionné moins d’un an à Morvillars.

 

Aujourd’hui, plus aucune trace de mon existence n’est visible. Une caserne de pompiers et un atelier de l’ADAPEI ont remplacé mes 51 baraques, sur le site actuel de la ZAC des Tourelles.

 

Rédigé par Inès Renaud (CE2)

Le soldat Joseph Joliat

 

Je m'appelle Joseph Joliat.

 

Je suis né à MORVILLARS dans le TERRITOIRE de BELFORT le 26 JUILLET 1883.

 

Je suis appelé pour combattre pendant la première guerre mondiale en tant que soldat au 171ème régiment d'infanterie.

 

Je suis décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre.

Je meurs à cause de mes blessures trop graves, le 4 avril 1918 dans l'OISE.

 

Mon corps est rapatrié au cimetière de MORVILLARS, le 19 juin 1921, à la demande de ma famille.

 

Rédigé par Manon Hegelen (CM1)

Louis Viellard

Je m’appelle Louis Viellard, je suis né le 7 juillet 1879 à Morvillars.

Je deviens maître de forges dans l’entreprise de ma famille.

En 1905, je suis élu maire de Morvillars.

Mon rôle durant la 1ère guerre est d’abord de prêter mon château comme ambulance.

Après la guerre, je suis toujours maire et mon projet est de faire bâtir un cimetière militaire. Celui-ci coûte presque 30 000 francs. La commune n’a pas assez d'argent pour payer, elle emprunte et je fais don de la somme manquante.

Pendant la 2ème guerre mondiale, j’entre dans la Résistance avec mon épouse.

Je décède quelques mois après ma femme, en 1956, à 80 ans.

J’ai été décoré des titres suivants : chevalier de la Légion d’Honneur, croix de guerre 1914-1918, combattant volontaire de la Résistance, Médaille Freedom, Reconnaissance Française.

 

Rédigé par Yann Wattré (CM2)

Le soldat écossais Thomas Robertson

 

Je m’appelle Thomas Robertson. Je suis né en 1899, en Ecosse.

J’ai 16 ans quand la guerre éclate en 1914. J’y participe.

A la fin du conflit, je souffre d’une bronchopneumonie à droite, d’une pleurésie purulente fistulaire et d’une blessure au côté gauche.

Je meurs le 3 janvier 1919 à 15h00, à Delle, après avoir été rapatrié d’Allemagne.

Je suis enterré au cimetière militaire de Morvillars. A ce titre, je me fais remarquer car je suis le seul soldat britanique inhumé dans le Territoire de Belfort.

Sur ma pierre tombale est gravée l’épitaphe « Until the day breaks and shadows flee away » qui veut dire : « Jusqu’à ce que le jour se lève et que les ombres fuient ».

En 1920, Mme Louise Vieillard, la femme du maire de Morvillars, prend une photo de ma tombe et l’envoie à ma maman Rachel Robertson, en Ecosse. Cette dernière apprécie beaucoup ce geste et réclame aussi par la suite la croix en bois de ma sépulture.

 

Rédigé par Lina Rahic (CE2)

Le caporal Pierre Sellier : clairon de l'Armistice

Je m’appelle Pierre Sellier.

Je suis né le 8 novembre 1892 à Beaucourt, dans le Territoire de Belfort.

Je suis intégré au 171ème régiment d’infanterie de Belfort, en octobre 1913, avec le grade de Caporal.

En 1918, je suis désigné pour accompagner les parlementaires à La Capelle, dans l’Aisne. Là, le 7 novembre, quelques jours avant l’armistice, le capitaine Lhuiller m’ordonne de sonner au clairon le premier « cessez-le-feu ».

Je suis démobilisé le 28 août 1919 et je retourne travailler à Beaucourt chez Japy, puis chez Peugeot.

Malgré la proposition des Américains de me racheter mon clairon, je préfère en faire don au musée des Invalides. Une copie de mon instrument m’est offerte, par la maison PGM Couesnon, avec laquelle je joue des sonneries, dans de nombreuses villes de France.

Je suis à nouveau mobilisé en septembre 1939, et ce, jusqu’en mai 1940 où je suis renvoyé chez moi.

J’entre dans la Résistance et je rejoins le maquis du Lomont en août 1944. Je participe ensuite à la campagne « Rhin et Danube » en 1944, contre les Allemands. Je suis nommé adjudant.

Je suis titulaire de nombreuses décorations et je suis plusieurs fois cité à l’ordre du régiment et de la division.

Je meurs à Beaucourt le 16 mai 1949 et repose au cimetière de Reppe dans le Territoire de Belfort.

A Beaucourt, un monument aux morts m’est dédié, près du Coq Japy et une rue porte mon nom ; tout comme un collège de La Capelle.

 

Rédigé par Robin Cappi (CE2)

Remerciements

Au nom de tous mes camarades et des enseignantes, je tiens à remercier bien sincèrement Monsieur Patrice Boufflers, ancien instituteur, autrefois domicilié dans notre village, pour l’aide précieuse qu’il a apportée à notre projet : « Morvillars et la grande Guerre ».

En effet, après avoir mené plusieurs recherches aux archives départementales ou sur internet et consulté divers ouvrages, il nous a fourni tous les supports pédagogiques utiles à notre travail d’écriture, sous forme de fiches condensées adaptées à notre âge, grâce à leur contenu simplifié.

Un élève de l'école primaire de Morvillars 

 

 

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